Santé mentale

Cette étude cible les personnes vivant des problèmes de santé mentale.

Le document du Gouvernement du Canada, «Aspect humain de la santé mentale et de la maladie mentale au Canada 2006 », définit et discute de la santé mentale et de la maladie mentale comme suit :

La santé mentale est la capacité qu’a chacun d’entre nous de ressentir, de penser et d’agir de manière à améliorer notre aptitude à jouir de la vie et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Il s’agit d’un sentiment positif de bien-être émotionnel et spirituel qui respecte l’importance de la culture, de l’équité, de la justice sociale, des interactions et de la dignité personelle. Une bonne santé mentale profite à tout le monde.

La maladie mentale est une atteinte biologique de cerveau caractérisée par des altérations de la pensée, de l’humeur ou du comportement (ou une combinaison des trois) associées à un état de détresse et à un dysfonctionnement marqués. La plupart des troubles mentaux peuvent être traités, et l’intégration du traitement à un modèle axé sur le rétablissement incite la personne à viser non seulement une réduction des symptômes, mais aussi une amélioration de sa qualité de vie. Une personne qui souffre d’une maladie mentale mais qui bénéficie d’une bonne santé mentale est mieux en mesure de composer avec les symptômes de la maladie mentale.

Le rapport sur les maladies mentales au Canada (2002) définit les problèmes de santé mentale comme suit :

Les maladies mentales sont caractérisées par des altérations de la pensée, de l’humeur ou du comportement (ou une combinaison des trois) associées à une importante détresse et à un dysfonctionnement de longue durée. Les symptômes de la maladie mentale varient de légers à graves, selon le type de maladie mentale, la personne, la famille et l’environnement socioéconomique.

Au cours de sa vie, chaque personne éprouve des sentiments d’isolement, de solitude, de détresse psychologique ou de désorientation. Il s’agit habituellement de réactions à court terme normales à des situations difficiles plutôt que de symptômes d’une maladie mentale. La personne apprend à s’adapter aux sentiments difficiles tout comme elle apprend à s’adapter aux situations difficiles.